Promotion de l’Entrepreneuriat

Le secteur de petites et moyennes entreprises (PME) constitue le moteur de l’économie d’un pays. En RDC, les PME représentent plus de 80% du nombre total et génèrent un grand nombre d’emplois. La nécessité d’investir dans l’entrepreneuriat est d’autant plus importante en ce qu’elle apporte l’autonomisation à la population et améliore les conditions de vie. D’où l’utilité de promouvoir l’esprit d’entreprise dans tous les secteurs de la vie afin de créer une classe moyenne et ainsi, de contribuer au développement du pays.

Les différents partenaires de la Fondation Hanns Seidel organisent régulièrement des séminaires visant à couvrir tous les aspects nécessaires à la création et à la gestion d’une entreprise. Avec le CADEA, les participants apprennent les procédures de base pour la création et la gestion d’une petite ou moyenne entreprise. D’autres séminaires sont aussi consacrés sur comment fonder et construire une micro-entreprise à partir des fonds propres. Les ateliers plus avancés se concentrent sur la transformation des produits.

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© Manuel Dorn

L’évaluation des dernières années montre qu’après la formation sur la transformation et la conservation des produits agricoles, les participants ont amélioré le processus de transformation de leurs produits en appliquant certaines recommandations des formations. La transformation de produits agricoles est une activité qui génère de revenus plus élevés par rapport à la vente de produits non transformés en raison de la valeur ajoutée qu’elle apporte. Les partenaires qui forment participants à l’entrepreneuriat insistent sur la mise en place des chaînes de valeur allant de la production à la consommation, en passant par la transformation, le conditionnement et le transport.

Un autre aspect crucial du travail de la promotion de l’entrepreneuriat est la création des plateformes d’associations des micro-entrepreneurs comme interface des institutions de l‘Etat. Cela permet non seulement d’améliorer le dialogue entre les entrepreneurs et les autorités étatiques et civiles, mais elle permet aussi aux groupes associatifs d’exercer une influence dans les processus décisionnels qui concernent les petites et moyennes entreprises. La mise en place des fédérations d’associations d’entrepreneurs en tant qu’interlocuteurs des institutions publiques renforce ainsi la coopération entre les représentants de l’État et les petites entreprises. Elle permet une meilleure défense des intérêts des micro-entrepreneurs. Ainsi, des plaidoyers sont menés en vue de l’amélioration du climat des affaires, de l’assainissement du circuit d’approvisionnement, de la collaboration avec les services étatiques, des aspects environnementaux et fiscaux, etc.

Nos partenaires que nous appuyons dans ce domaine

Une valeur ajoutée pour les participants est qu’ils et elles bénéficient des informations sur le principe de la gestion d’une micro-entreprise, l’enseignement sur le crédit bancaire et met en avant la notion d’autonomisation des femmes et jeunes filles. Depuis le début des projets d’entrepreneuriat, il y a eu des résultats remarquables. Des changements dans les attitudes, les connaissances, les valeurs et les compétences des participants ont été constatés. Les participants ont développé les valeurs tels que l’utilisation raisonnable de l’argent et la pratique de l’épargne ainsi que la valorisation de leur travail. Un effet secondaire positif a été le renforcement de la solidarité et des échanges entre les participants. La formation et l’accompagnement de jeunes créateurs d’entreprises et start-up ainsi que de petits entrepreneurs conduisent à un développement durable et à long terme dans la société congolaise.

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La promotion de l’entrepreneuriat mène au développement durable